Plutôt que de ne rien faire après un effort important:  compétition, cyclosportive éprouvante, etc., travailler dans la  zone comprise entre 50 et 60% de FCMax permet l'élimination plus rapide des toxines.

L'endurance basse, c'est à dire à une FC comprise entre 60 et  70% de Fcmax est la base du travail foncier.
Dans cette zone de travail les efforts doivent être réduits, le pédalage doit être réalisé en souplesse.
Sous condition de maintenir une alimentation correcte, cet effort peut être prolongé plusieurs heures de suite sans douleurs.
Un bon repère, en l'absence de cardiofréquencemètre, est que l'on peut maintenir une conversation fluide sans signe d'essoufflement.
Un débutant privilégiera ce type de séance!
De même un sportif entrainé l'utilisera comme séance de récupération après une séance difficile.
La réalisation de séances dans les zones d'endurance, endurance basse et endurance critique basse, est une pratique nécessaire pour ceux qui souhaitent préparer des brevets longue distance.
Dans cette filière les lipides (graisses)  participent avec le glucose
(les sucres) à la production du travail musculaire.

Dans cette zone les efforts restent modérés et l'exercice doit se faire sans douleurs.
Sous condition de maintenir une alimentation correcte, cet effort peut être prolongé plusieurs heures de suite.  L'épuisement apparait alors.
La conversation est toujours facile, sans signe d'essoufflement.
Ce type de séance est important pour développer les capacités d'endurance, tout en maintenant un bon niveau de performance (cyclosportifs).
Le travail en endurance (basse, critique basse et critique haute) doit occuper un maximum des séances du cyclotouriste et du cyclosportif, principalement en morte saison.

Au-delà du seuil Aérobie (limite supérieur de la zone d'endurance critique basse), on entre dans une zone où les  efforts sont nettement plus importants. La production d'acide lactique augmente, la fatigue aussi.
L'essoufflement sera très net quand on s'approchera du seuil anaérobie (limite supérieur de la zone d'endurance critique haute).
Nous entrons là dans la plage la plus utilisée en compétition, en cyclo-sportives et dans l'ascension de côtes.
Travailler dans cette plage, et en s'approchant de la limite du seuil anaérobie (90% de FCMax), permet à l'organisme  de supporter l'acide lactique et d'améliorer son seuil anaérobie.

Le travail dans cette zone se fait maintenant en dette d'oxygène, avec une production importante d'acide lactique.
Rester dans cette zone demande à supporter la douleur et l'essoufflement qui est constant.
Progressivement, la douleur deviendra très importante.
On ne doit entrer dans cette zone qu'après un échauffement conséquent, sous peine de ne pas pouvoir conduire  l'exercice à son terme et de risquer à la longue des blessures.
Les compétitions du type "contre-la-montre" et les cyclo-cross utilisent préférentiellement cette zone.

Dans cette zone de travail (de 95 à 100% de FCmax), la production d'acide lactique est maximale.  Le travail dans cette zone ne peut donc pas durer plus de quelques minutes.
Cette zone est une zone stable dans le temps, sans trop de variations en fonction de la forme du moment.
La respiration devient rapide, mais à la limite de l'essoufflement. Parler revient alors à des échanges de quelques mots.
Réaliser quelques séances de PMA durant la saison active permet l'amélioration de sa puissance maximale (sprints).

La puissance explosive n'est pas à proprement parler une zone au sens fréquence cardiaque, mais a ici sa place en tant que  forme d'entrainement.

Dans ce type d'effort, toujours très court: quelques secondes, la fréquence cardiaque maximale sera toujours atteinte  en fin d'exercice, mais n'est d'aucun recours puisqu'il s'agit ici d'entrainement en surcharge de la Puissance Maximum Aérobie  (PMA): de 180 à 300% de celle-ci.

Durant cet effort, la sensation est celle d'un exercice en apnée et d'ailleurs beaucoup de compétiteurs ne pensent même pas  à respirer durant l'effort.
Cet effort correspond au sprint court, au démarrage d'un effort bref et violent (exemple 100m d'un coureur à pied).
Attention: les risques de blessures pour ce type d'entrainement sont très importants!
Il faut réserver ce type d'entrainement aux compétiteurs bien entrainés, en général sous contrôle d'un entraineur ou  au minimum à l'aide d'un plan d'entrainement!

- Cyclisme et optimisation de la performance" par Frédéric Grappe
- Vo2max.com.fr: http://www.vo2max.com.fr/prog_c_explication.html
- Les fondamentaux du cyclisme de Christian Vaast (éditions amphora)